DFPE : glissements de tâches, souffrance au travail et revendications de l’UNSA

DFPE : glissements de tâches, souffrance au travail et revendications de l’UNSA

Retrouvez notre déclaration en CST DFPE du 17 juin 2025 et nos revendications pour les agents municipaux de la Petite Enfance.


DECLARATION LIMINAIRE DE L'UNSA AU CST DE LA DFPE DU 17 JUIN 2025
 

 

A Paris, le mardi 17 juin 2025

 

 

 Glissements de tâches, souffrance au travail et revendications de l’UNSA

 

Les glissements de tâches sont devenus des pratiques quotidiennes et permanentes, touchant l’ensemble des corps de métier, avec des conséquences lourdes sur la santé physique et psychique des agents.

Dans certaines structures, cette pratique est même formalisée par des affiches indiquant précisément qui doit se rendre à tel endroit et à quelle heure. Par exemple, l'équipe éducative (AP, EJE) est sollicitée pour faire la vaisselle à 11h et 15h30 en l'absence d'un effectif logistique suffisant (une seule APE). Pendant ce temps, qui s’occupe des enfants ?

 

L’UNSA rappelle que les agents ont un contrat de travail précis définissant leurs missions, auxquelles correspond une fiche de poste. Lorsque des agents effectuent des tâches en dehors de leurs missions, ils ne sont pas couverts en cas d’accident de service. Il en va de même lorsqu’un agent est sollicité pour aller chercher le pain, accompagner des enfants à la bibliothèque, ou sortir les poubelles : sans ordre de mission, la responsabilité de l’employeur n'est pas engagée en cas d'incident.

L’UNSA demande à la direction de formaliser par écrit un ordre de mission dès lors qu’un agent est amené à effectuer des tâches hors de ses missions ou à se déplacer hors de sa structure d’affectation.

 

En 2024, plus de 63 % des agents en reconversion professionnelle pour des raisons de santé ont été déclarés inaptes à leur fonction, illustrant un véritable mal-être au travail. Cette situation critique est aggravée par l’absence de prise en compte des réalités du terrain et des revendications syndicales.

Face à ce constat, l’UNSA réaffirme que la revalorisation salariale est un levier essentiel pour reconnaître l’engagement des agents et assurer leur fidélisation.

L’UNSA revendique notamment l’instauration d’une prime spécifique pour les agents :

•     occupant des postes de VTP (volant de temps partiel) ;
•     à qui l’on demande de travailler dans d’autres structures que leur établissement d’affectation.

 

Par ailleurs, l’UNSA réitère sa demande concernant la journée pédagogique de rentrée du vendredi 29 août, rappelant que cette journée n’est pas obligatoire pour les agents.

 

L’UNSA appelle à une vraie écoute et à des mesures concrètes en faveur des agents, piliers du service public.

 

     Tous vos élus et représentants du personnel de l’UNSA,
      toutes les infos à retrouver sur notre IntraParis UNSA.