VENEZ DIRE UNE NOUVELLE FOIS VOTRE OPPOSITION
Après le courrier de réponse du président de la république aux organisations syndicales, refusant de les recevoir et balayant d’un revers de manche toute possibilité de prise en compte de leurs revendications (voir en pièce jointe), le Sénat a voté le projet de loi dimanche, par la procédure de vote bloqué.
Ainsi, ni à l’assemblée nationale, ni au sénat le projet de réforme n’aura pu être discuté dans son ensemble.
Mercredi 15 mars, la Commission Mixte Paritaire doit se réunir pour trouver un point d’accord et proposer une rédaction commune au projet de loi. Suite à cette réunion, si un accord est trouvé, les deux chambres devront voter le texte dans les mêmes termes jeudi 16 mars.
À ce jour, si la majorité au Sénat ne fait aucun doute, rien n’est sûr concernant l’Assemblée Nationale, ou le vote pourrait se jouer à une voix près.
Cette incertitude pourrait pousser le gouvernement à utiliser l’article 49-3 de la constitution, qui permet au gouvernement de faire adopter un projet de loi sans passer par un vote de l’Assemblée.
À la vision de cette tambouille politique, qui fait clairement apparaître un débat fort peu démocratique, et laisse de côté les principaux intéressés, les organisations syndicales ont demandé une « consultation citoyenne » sur le sujet des retraites pour sortir de cette crise sociale vécue comme un déni de démocratie par les 94% de salariés opposés à cette réforme.
Seul un référendum pourra rendre compte de la position des citoyens à l'égard de ce projet de loi
Pour l'UNSA, la réforme des retraites c'est toujours NON et nous continuerons à le faire savoir.
Retrouvez la lettre du président de la république ici.
Rendez-vous mercredi 15 mars à partir de 13h30, place des Invalides, sous les ballons UNSA.
Le cortège empruntera le Boulevard des Invalides, le Boulevard Montparnasse, le Boulevard de Port-Royal, l'Avenue des Gobelins, pour terminer place d'Italie.
"Nous savons qu'ils mentent. Ils savent qu'ils mentent. Ils savent que nous savons qu'ils mentent. Nous savons qu'ils savent que nous savons qu'ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir."
Alexandre Soljenitsyne