La Santé au travail : priorité UNSA !
Risques psycho-sociaux, Service d'accompagnement et de médiation, télétravail et postures nocives, qualité de vie en présentiez, amiante : retrouvez nos revendication en FS-SSCT Central du 28 mai 2024
FS-SSCT CENTRALE DU 28 MAI 2024
LA SANTE AU TRAVAIL PRIORITE DE l'UNSA
A Paris, le jeudi 30 mai 2024
Lors de la FS-SSCT Centrale du 28 mai 2024, l'UNSA a proposé plusieurs revendications que nous avons présenté dans notre déclaration liminaire :
RPS, ne plus nier les situations troublées
Les principaux facteurs de Risques Psychosociaux (RPS) que nous avons identifiés sont liés à la précarité de l’emploi (contractuels et vacataires), à la vacance de postes (7,6% en 2023) cause d’absentéisme, de démissions et de conflits interpersonnels.
Ainsi, l’UNSA identifie des situations « troublées » dans certains services. Elle regrette d’être parfois confrontée à un déni de l’administration de leur existence et à des refus de mobiliser le marché RPS pour objectiver les situations et élaborer des plans d’actions pour les résoudre.
SAM, un service sous dimensionné
(point reporté à la prochaine FS-SSCT)
Pour traiter les situations dégradés, l’intersyndicale avait proposé, lors de la FS-SSCT Centrale du 24 janvier 2024, plusieurs pistes d’améliorations pour le fonctionnement du Service d’Accompagnement et de Médiation (SAM) afin qu’il puisse mieux répondre aux besoins et garantir son indépendance en le rattachant au Service de Médecine Préventive. Si un renforcement des effectifs est prévu, le recrutement reste incertain. Espérons malgré tout que celui-ci permettra de développer le volet médiation du SAM et, in fine, minimiser la prise de sanctions disciplinaires.
Télétravail, des postures nocives
Concernant les bouleversements des modes de travail, notamment le développement du télétravail, sont facteurs de RPS nouveaux et, leurs impacts à court et long terme sur la santé des agents restent à évaluer. L’UNSA avait déjà alerté, dans sa communication du 19 février 2024, sur la nécessité de ne pas ignorer la gestion des troubles musculo-squelettiques liés au télétravail, notamment l’absence de dotation de sièges de bureau ergonomique. Afin de compléter les résultats du questionnaire télétravail de la DRH, l’UNSA souhaite que la MISST réalise une étude spécifique sur le télétravail, en se concentrant sur les aspects de santé et de sécurité, tant dans leurs dimensions physiques que mentales, des agents et de leurs encadrants. Par exemple, en réalisant des visites « sur sites » au domicile d’agents volontaires.
Présentiel, améliorer la qualité de vie au travail
(Point reporté à la prochaine FS-SSCT)
Pour les agents en présentiel, l’envie de venir au travail, passe par l’amélioration de leur cadre de travail. Pour cela, certaines mesures sont simples à mettre en œuvre comme proposer des intérieurs fonctionnels et conviviaux agrémentés, pourquoi pas, de plantes vertes produites par la DEVE, de superbes affiches de la DICOM, de clichés de nos talentueux collègues photographes (concours photos)… tous ces éléments contribuent au bien-être de nos collègues. L’UNSA se fait le porte-parole d’agents rencontrés lors des visites de site.
Amiante, reconnaître l'exposition
Concernant le sujet de l’amiante nous souhaitons que le Diagnostic Technique Amiante (DTA) de chaque site soit consultable. Enfin, les agents ayant travaillés dans des locaux amiantés doivent pouvoir disposer d’une attestation pour pouvoir faire reconnaitre, le cas échéant, le lien de causalité avec une maladie qui pourrait se déclarer ultérieurement.