Police Municipale et problème d'attractivité : la revalorisation de l'IFS PM est nécessaire !
Un nouveau concours vient de s’achever : sur les 300 postes budgétés de policiers municipaux, seuls 100 ont trouvé preneur. À peine un tiers des effectifs prévus. Déclaration liminaire de l'UNSA au CST de la DPMP du 25 juin 2025
DECLARATION LIMINAIRE DE L'UNSA AU CST DE LA DPMP DU 25 JUIN 2025
A Paris, le jeudi 26 juin 2025
Monsieur le Président,
Un nouveau concours vient de s’achever : sur les 300 postes budgétés de policiers municipaux, seuls 100 ont trouvé preneur. À peine un tiers des effectifs prévus.
Le verdict est clair : malgré l’augmentation constante de la charge et de la dangerosité du travail, le métier n’attire plus.
Pour l’UNSA, la raison principale est sans ambiguïté : l’attractivité salariale fait défaut.
Dans une collectivité qui revendique l’excellence de son service public, nous ne pouvons plus tolérer des agents de police municipale rémunérés au-dessous de 2â¯000⯀ nets.
Maintenir ce niveau de salaire, c’est alimenter l’hémorragie des vocations et fragiliser la sûreté de nos concitoyens.
Nos propositions sont simples, réalistes, immédiatement finançables :
Revaloriser l’IFSâÂÂPM de : +â¯200⯀ pour les gardiensâÂÂbrigadiers, +â¯150⯀ pour les brigadiersâÂÂchefs.
Redéployer une partie des crédits non consommés du budget recrutementâ¯2025.
Sur 300 postes financés, seuls 100 devraient encore être pourvusâ¯; affectons une fraction de ces moyens au pouvoir d’achat de ceux qui sont déjà sur le terrain.
Un geste clair envers nos agents aujourd’hui, c’est garantir nos recrutements de demain.
L’UNSA vous appelle donc à saisir cette opportunité : transformer un échec de recrutement en levier d’attractivité et de reconnaissance.